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Ruth Harrison

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Ruth Harrison
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Stephen Winsten (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Clara Birnberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ruth Harrison, née Winsten le à Londres et morte le dans la même ville, est une autrice et militante britannique du bien-être des animaux exploités pour la production de nourriture.

Ruth Winsten naît le à Londres. Elle est la fille de l'auteur Stephen Winsten (en) et de la peintresse et sculptrice Clara Birnberg (en). Elle suit des études au Bedford College à Londres[1]. En tant que quaker et objectrice de conscience pendant la Seconde Guerre mondiale (suivant ainsi la position de son père pendant la Première Guerre mondiale), elle sert dans l'Unité d'ambulance des Amis, unité d'ambulanciers volontaires fondée par des membres britanniques de la Société religieuse des Amis (quakers), d'abord à Hackney, puis auprès de personnes déplacées dans le land allemand de Schleswig-Holstein et à Bochum. Ruth Winsten épouse l'architecte Dex Harrison en 1954.

En 1964, elle publie Animal Machines, qui décrit l'élevage intensif de volaille et de bétail. Le livre aurait révélé au grand public les souffrances infligées aux animaux exploités pour la production de nourriture par l'agriculture industrialisée[2],[3]. Ce livre incite le gouvernement britannique à nommer un comité présidé par Francis Brambell pour enquêter sur le bien-être des animaux d'élevage. En 1965, le Rapport Brambell est publié et décrit les cinq libertés (en)[4]. Le livre d'Harrison est publié dans sept pays et inspire la rédaction de la Convention européenne sur la protection des animaux dans les élevages.

Elle siège au Farm Animal Welfare Advisory Committee (comité du bien-être des animaux d'élevage du gouvernement britannique)[5]. En 1986, elle est faite officier de l'Empire britannique (OBE).

Le philosophe australien Peter Singer a déclaré que la lecture d'Animal Machines avait été importante dans sa conversion au végétarisme et pour la rédaction de son livre La Libération animale[6],[7].

Elle meurt le à Londres.

Publications

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Bibliographie

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  • (en) Ann Cottrell Free, « A Tribute to Ruth Harrison », AWI Quarterly, Animal Welfare Institute, vol. 49, no 4,‎ , p. 14 (lire en ligne)
  • (en) Van de Weerd, H. A. et Sandilands, V., « Bringing the issue of animal welfare to the public: A biography of Ruth Harrison (1920–2000) », Applied Animal Behaviour Science, vol. 113,‎ , p. 404-410 (lire en ligne)

Références

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  1. (en) « Harrison [née Winsten], Ruth (1920–2000), animal welfare campaigner », sur Oxford Dictionary of National Biography (consulté le )
  2. (en) Janice C. Swanson, « Harrison to Rollin: Farm Animal Welfare in Transition », Journal of Applied Animal Welfare Science, vol. 1, no 2,‎ , p. 167–174 (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Karen Sayer, « Animal Machines: The Public Response to Intensification in Great Britain, c. 1960–c. 1973 », Agricultural History, vol. 87, no 4,‎ , p. 473–501 (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « The Five Freedoms: A history lesson in animal care and welfare », sur canr.msu.edu (consulté le )
  5. (en) Carol McKenna, « Ruth Harrison », sur theguardian.com, (consulté le )
  6. (en) Peter Singer, Writings on an Ethical Life, London, Fourth Estate, (ISBN 978-1841155500), « Animal Liberation: A Personal View », p. 294
  7. (en) Peter Singer talk, "My Life in Philosophy: The Point of View of the Universe and Its Implications for Ethics, Animal Liberation and Effective Altruism" (Universität Graz, in Graz, Austria, June 7, 2017, published to YouTube on Aug 11, 2017)

Liens externes

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